Lundi 19 juin, le centre de tri de Millau a présenté son nouveau parcours ludique et pédagogique autour des déchets. Un nouveau moyen de faire prendre conscience des enjeux écologiques des déchets dès le plus jeune âge.
« La grande aventure du tri » était la seule attraction du Sydom à Millau jusqu’à aujourd’hui. En effet, les visiteurs de l’espace de tri pourront désormais découvrir un parcours de jeux et d’activités ludiques réalisé en trois univers.
La visite débute dans le supermarché, un endroit dans lequel il sera possible d’en découvrir plus sur nos achats du quotidien, ainsi que le lieu où partiront et seront traités nos emballages.
Le second monde à observer est celui de la maison ou de l’appartement. Dans celui-ci, le visiteur découvre de vieux appareils ou d’anciens meubles. Le but de cette salle est de montrer qu’il est possible de donner une seconde vie aux objets dépassés.
Enfin, le parcours s’achève avec le « devine poubelle », un jeu dans lequel on découvre le trajet des objets quand on les a jetés, selon le bac dans lequel on les met.
Une nouvelle aventure ludique durant laquelle les visiteurs peuvent aussi découvrir une maquette qui montre les équipements techniques du centre. L’immersion se termine avec le jeu de réalité virtuelle Recyclage VR, au cours duquel le participant doit trier le plus rapidement les déchets qui passent sur tapis.
Ce nouvel espace dont la construction avait débuté en novembre 2021, pour un coût de 140 000 €, devrait pouvoir accueillir 2 groupes de 45 personnes par jour. « Le centre de tri a même fixé une aide aux transports scolaires de 1€50 par km pour permettre aux primaires, collégiens, lycéens… de pouvoir se déplacer au Sydom », déclare Florence Cayla, Présidente du SYDOM Aveyron.
Ce projet a ainsi pour but de « rendre les jeunes et même tous les visiteurs éco-conscients à travers un parcours ludo-pédagogique », ajoute François Sikic, le scénographe du parcours. Un espace interactif, que les médiateurs devront faire vivre de manière ludique, tout en attirant l’attention sur la gestion des déchets. Emmanuelle Gazel salue d’ailleurs « la dynamique du Sydom qui permet de regarder de manière collective comment réduire les déchets ».