Dans une tribune, Sébastien David, maire de Saint-Affrique, interpellait les candidats aux élections législatives sur leur soutien et leurs solutions face à l’enjeu majeur que représente la construction de l’hôpital commun Millau Saint-Affrique. Cinq questions leur étaient posées. Après Jean-François Rousset, c’est Pierre-Antoine Fèvre, candidat de l’union des droites LR, soutenu par le RN, qui lui répond.
Sébastien David : Demain député, soutiendrez-vous, avec nous, le projet de l’hôpital commun Millau Saint-Affrique, sur le site des Cazalous, à Saint-Georges-de-Luzençon ?
Pierre-Antoine Fèvre : Demain député, je soutiendrai le projet de l’hôpital commun Millau Saint-Affrique.
Sébastien David : Demain député, comment faciliterez-vous le recrutement des médecins et soignants sur notre territoire, alors que le problème est national ?
Pierre-Antoine Fèvre : Demain député, avec mes camarades du groupe parlementaire des LR, nous créerons des incitations financières fortes pour favoriser l’installation des médecins dans les déserts médicaux et les campagnes.
Sébastien David : Demain député, comment vous différencierez-vous pour que médecins et soignants viennent chez nous plutôt qu’ailleurs ?
Pierre-Antoine Fèvre : Je suis particulièrement sensible à cette problématique, car mon épouse est une jeune médecin, spécialiste en gynécologie-obstétrique qui connait bien les problématiques de terrain. Conserver et faire venir du personnel soignant, en Aveyron, et dans d’autres campagnes françaises, doit devenir un sujet central à l’Assemblée nationale. Demain député, je serai favorable aux incitations et non aux contraintes en renforçant le dispositif des zones de revitalisation rurale (ZRR). Avec mon groupe parlementaire, nous augmenterons aussi les salaires des infirmières et des aides-soignantes en baissant les charges patronales.
Sébastien David : Demain député, en attendant l’ouverture de l’hôpital commun, comment vous positionnerez-vous pour conforter et maintenir l’offre sur les sites existants ?
Pierre-Antoine Fèvre : Demain député, en attendant l’ouverture de l’hôpital commun, je ferai un moratoire sur la fermeture des lits dans les hôpitaux de Millau et Saint-Affrique. Je travaillerai tout particulièrement à renforcer le service des urgences sur les sites existants et à étudier différents scénarios potentiels pour assurer l’avenir de l’hôpital de Saint-Affrique, par exemple en faire un centre de tri pour ne pas encombrer l’hôpital médian ou encore le réhabiliter en un centre de prise en charge gériatrique.
Sébastien David : Demain député, comment rassurerez-vous tous les protagonistes de la santé inquiets ou circonspects sur ce projet ?
Pierre-Antoine Fèvre : Demain député, je m’appuierai sur les maires, les élus locaux, les représentants des syndicats et des ARS pour rassurer les protagonistes de la santé et offrir aux Aveyronnais une offre de santé locale et de qualité