Dans mon quartier, depuis cinquante ans la présence des sangliers n’avait été signalée, l’on pensait que l’urbanisation galopante empêcherait leur venue. Que nenni !
Depuis quatre mois, chaque nuit, des hardes de ces bêtes labourent les terrains autour du ravin de Combecalde longeant ma maison, déterrant tout dont les plantations ornementales. Je me suis trouvé trois fois nez à groin, à moins de dix mètres, avec ces fouisseurs, en allant fermer mon portail à 19 heures au risque de me faire charger. Venant du haut des Aumières, ces porcs traversent la rue de la Croix Vieille, prennent le ravin de Combecalde, passent sur le giratoire du Lycée-Hôpital (photos sur les réseaux sociaux), descendent et traversent le boulevard Jean Gabriac pour aller s’abreuver au Tarn selon témoignages.
Il est évident que ces fonceurs vont créer des accidents graves l’un de ces soirs avec les usagers du bitume et les propriétaires des maisons.
La Municipalité, alertée, a annoncé il y a deux mois dans la presse des battues à blanc… sauf qu’elles ont eu lieu hors des zones habitées et n’ont pas éliminé les sangliers des ravins.
Pour ce qui me concerne, j’ai transformé ma propriété en Fort Chabrol, mais ces envahisseurs arrivent encore à trouver des passages pour continuer leur œuvre destructrice.
En zone urbaine il est interdit de tirer. Les habitants de Combecalde sont excédés et un dérapage est toujours à craindre, car seuls les coups de fusil semblent capables d’enrayer l’invasion. Des portées sont en gestations et les laies seront agressives après la mise bas. Les chasseurs dépassés par la prolifération des sangliers et la Mairie vont-ils trouver des dispositions appropriées à cet état d’urgence ? Rien n’est moins sûr…
La Municipalité avoue ne pas avoir les moyens d’éliminer les intrus, d’où j’en déduis qu’elle ne peut assurer la sécurité de ses citoyens… à méditer !
Qui désormais endossera la responsabilité des accidents ? Et chacun d’ouvrir son parapluie, art très à la mode pour justifier l’inaction !
Si vous êtes envahi par ces bêtes, sachez que la solution vous incombe, seul, ici encore l’individualisme règne !
Alain Bouviala