3 381, dont 403 pour la surface plancher du restaurant, c’est en mètres carrés la surface du futur Burger King dont le permis de construire, en pleine zone pavillonnaire arborée, a été signé par M. Saint-Pierre (ayant donné son aval au projet, sans le moindre vote ni attente de la fin de l’instruction du dossier, dès novembre 2019) en plein confinement et sans aucune concertation avec les autres élus, les commerçants et les riverains impactés, parjurant ainsi une nouvelle fois sa propre charte éthique.
11,80, c’est le pourcentage d’augmentation d’impôts assénée en 2016 aux Millavois alors que, comme il ose encore le promettre aujourd’hui, il s’était engagé à ne pas les augmenter, voir même à les baisser, durant sa campagne de 2014.
4 millions d’€, c’est le montant dont il promettait également de faire baisser la dette municipale en 2014.
2,5 millions d’€, c’est le montant dont il aura finalement augmenté cette dette tout en bradant pour 5 millions d’€ les « bijoux de famille » (gendarmerie, camping). Encours de la dette Compte Administratif 2013 (dernier CA du mandat Durand) : 29,3 M€, Compte Administratif 2019 (dernier CA du mandat Saint-Pierre) : 31,8 M€. Ces chiffres, malgré toute une campagne municipale de désinformation, sont, tout comme tous ceux de cette tribune, une réalité factuelle incontestable et facilement vérifiable.
100 000 € HT, c’est la somme votée au dernier conseil municipal de juin 2020 pour une étude portant, entre autres, sur la végétalisation des quartiers et des espaces publics. Étude une nouvelle fois inutile tant ses conclusions s’imposent déjà comme des évidences. Sur les 6 années écoulées, la ville de Millau et la communauté de communes auront été une manne pour les cabinets d’études.
96 sur 4,8M€, c’est le pourcentage de la part payée par les seuls Millavois pour le financement des quais faute à M Saint-Pierre et son équipe d’avoir su mobiliser d’autres sources de subventionnements.
21 millions d’€ hors taxes, c’est au minimum ce que coûtera le surdimensionné nouveau complexe sportif (piscine) pénalisant en sus les clubs de tir à l’arc et de plongé « zappés » du projet.
50, c’est, en dehors de toute logique environnementale le pourcentage de combustible au gaz qu’il sera nécessaire d’utiliser pour chauffer le bassin extérieur de type nordique fonctionnant toute l’année au nouveau complexe sportif.
110 000 € au minimum, pour du néant, c’est ce qu’aura coûté la « fantaisie » Sigean 2…et ne parlons pas de la chimère des containers du port de Sète.
60 000 € c’est ce qu’a coûté le fiasco de l’Euro-cycle festival.
37, c’était le nombre d’années d’existence du Mondial de pétanque de Millau avant que M Saint-Pierre ne le saborde délibérément. Tirant ainsi un trait sur les 2,5 millions d’€ que ce même Mondial de pétanque rapportait à l’économie locale.
2, c’est le nombre par lequel le tarif d’abonnement a été multiplié suite à la renégociation pour 15 ans du marché de l’eau et de l’assainissement par la municipalité de Monsieur Saint-Pierre au profit de multinationales privées. Nouveau marché qui, en totale contradiction avec les enjeux environnementaux, favorise financièrement les gros consommateurs par rapport aux plus modestes.
60 pour 0 aujourd’hui, c’était le nombre d’étudiants du DUT info com avant que M Saint-Pierre ait décidé, faute de volonté ou de compétence, d’abandonner cette formation.
85, c’est, face à une gestion managériale des plus calamiteuse et autoritaire, le pourcentage de grévistes à la Mairie de Millau le 26 novembre 2018.
1804536, c’est le numéro du jugement du Tribunal Administratif de Toulouse déclarant illégale la délibération du Conseil municipal du 24 mai 2018 visant à effacer en catimini la créance due par la société d’un conseiller municipal de la majorité toujours élu et indemnisé par la collectivité au moment des faits.
7 c’était le nombre de points principaux de la charte éthique, se voulant contrat de mandat, signée par M Saint-Pierre et ses colistiers. Points, qui ont tous, systématiquement et allègrement, été bafoués en 6 années d’exercice du pouvoir.
Derrière le candidat Les Républicains soutenu par les macronistes locaux, pointe à nouveau le maire dissimulateur, bétonneur et dépensier. Pour mettre un terme à la gabegie financière et éthique que nous avons connu pendant 6 ans, pour le respect de la parole donnée, le partage de la décision, pour une vraie alternative écologique et un autre modèle de développement, ce dimanche 28 juin, votez pour la seule liste en mesure de l’emporter face à Monsieur Saint-Pierre : « Millau naturellement ! » conduite par Emmanuelle Gazel.
Michel Durand,
pour le Parti Socialiste de Millau