[dropcap]A[/dropcap]lors que les élèves et les enseignants ont fait leur rentrée à l’école Marie Rouanet de Rivière-sur-Tarn, un poste pourrait être supprimé d’ici quelques jours. Les élèves de la classe concernée seraient alors répartis dans les autres classes et l’enseignante mutée dans une autre école du département.
Pour protester et se faire entendre des services de l’éducation nationale, l’ensemble de la population du village soutenue par la municipalité se réunira pour manifester devant l’école vendredi 10 septembre à 16h45. Les organisateurs appellent toutes les bonnes volontés à les rejoindre pour tenter de maintenir le 5e poste au sein de l’école du village.
« Suite au CTSD du lundi 6 septembre, une mesure de fermeture d’un poste à l’école Marie Rouanet a été proposée.
Cette proposition devrait être entérinée lors du CDEN du mardi 14 septembre.
Si cette décision est entérinée, Mme Sabine Portalier, dernière enseignante nommée à l’école, quittera son poste pour une nouvelle nomination dans le département. Ses élèves de CE2-CM1 seront alors répartis dans les autres classes 20 jours après la rentrée. Cette décision est inadmissible et inacceptable !
Certes, cette année l’effectif de l’école est en baisse (pour la 1re fois depuis plusieurs années), mais c’est une année « creuse ». Il est certain que les effectifs remonteront dès l’année prochaine (en effet, de nombreuses naissances sur la commune, construction d’un lotissement en cours…). L’éducation nationale pourrait se montrer bienveillante comme elle le prône tant.
Notons tout de même que des écoles voisines ont des effectifs par classe encore moins importants que les nôtres sans être concernées par des mesures de carte scolaire.
Surtout, cette mesure ne tient absolument pas compte du bien-être des élèves et des conséquences humaines qu’occasionne une fermeture à ce moment de l’année : manque de cohérence, classes chargées, aucun respect du travail accompli, non prise en compte du travail en équipe et de l’investissement de l’équipe enseignante.
Nous avons la preuve, ici, que l’éducation nationale, malgré les annonces, raisonne uniquement selon une logique comptable loin de toute considération des aspects humains.
Cette décision est violente et l’octroi d’un demi-poste permettrait au moins une transition moins brutale ».
Les parents d’élèves