Millau : Raphaël Ségura expose au 11 rue de la Capelle

Yannick Périé
Yannick Périé
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Jusqu’au samedi 4 août, l’association A Capell’Art (galerie « 11 rue de la Capelle ») accueille l’artiste montpelliérain Raphaël Ségura.

Né dans la Loire, l’artiste a étudié à Paris après avoir vécu dans le midi. « C’est quand je suis monté à Paris que je me suis réellement senti du midi », avoue-t-il. Alors que sa première passion était la photo, « et éventuellement la sculpture », c’est vers le dessin qu’il se dirige. Devenu professeur d’arts plastiques, il est nommé sur l’île de la Réunion, où il restera 9 ans et se perfectionnera dans la peinture (« avec des toiles très expressionnistes », tendance fauvisme) et la gravure.

Revenu en Métropole, Raphaël Ségura n’arrive plus à peindre. Pendant 5 longues années, rien ne sort de son atelier. « Je me suis remis doucement à la couleur, avec des crayons de couleur », explique-t-il. Il dessine des poupées, au crayon, au fusain… puis il se remet à la peinture.

Le vernissage de l’exposition a eu lieu lundi soir, avec la présence remarquée de Claude Baillon et Marie Rouanet. C’est par l’intermédiaire de cette dernière, et de René Arnal, que Raphaël Ségura a rencontré son grand ami Jean Joubert (Prix Renaudot pour « L’Homme de sable » en 1975), avec qui il a travaillé.

Beaucoup de paysages méditerranéens, auxquels il essaie de « donner de la poésie », des petits tableaux façon carnets de voyage, ou des grands formats. « Mais j’ai toujours besoin d’un catalyseur, parce que je suis incapable de travailler à partir de l’imagination », confie celui qui se sent être « un artisan de l’image, plutôt d’un artiste ».

A voir jusqu’au 4 août au 11 rue de la Capelle à Millau. Galerie ouverte du mercredi au samedi de 15h à 19h.

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