Patrimoine Millavois : Quand on fêtait la Saint-Napoléon le 15 août (1/2)

Marc Parguel
Marc Parguel
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La place d’Armes (actuelle place Foch) où se tenaient les courses au sac. (DR)

Au sommet de sa gloire, après sa victoire à Austerlitz (décembre 1805), l’empereur Napoléon décida par décret impérial le 19 février 1806 que l’anniversaire de sa naissance deviendrait jour de fête nationale en France. Par chance, ce jour se trouvait être le 15 août, marqué par l’une des solennités religieuses traditionnelles les plus populaires, celle de l’Assomption.

Fêté d’abord de 1806 à 1813

La ville de Millau se plia bien volontiers au souhait de son empereur et créa la fête de Saint Napoléon dès le 15 août suivant (1806), malgré qu’il n’ait jamais existé aucun saint portant le nom de Napoléon dans le Martyrologe  romain. C’était donc une fête dédiée à un saint créé de toute pièce. En voici un compte rendu rédigé par la municipalité dès le lendemain : « Le 14 du courant, des publications ont été faites à son de trompe dans la ville pour annoncer aux habitants la fête ordonnée, avec injonction de balayer les rues chacun devant chez soi et d’illuminer leurs maisons à 8 heures du soir le 15 de ce mois.

La Mairie a invité, en même temps, les autorités civiles, judiciaires et militaires établies dans la commune, d’assister aux cérémonies prescrites par le susdit décret. Le même jour, à 6 heures du soir, une décharge d’artillerie a annoncé la fête du lendemain et, à 5  heures du matin de ce dernier jour, une autre décharge a averti le public que la journée de l’anniversaire de la naissance de notre illustre souverain allait commencer.

Les autorités constituées et les fonctionnaires publics s’étant réunis led.jour 15 août, à 9 heures du matin, celles qui professent le culte protestant se sont rendues à leur temple à 10 heures, où il a été chanté un Te Deum, et celles qui professent la religion catholique ont été dans l’église paroissiale de cette ville, où Mgr l’Evêque de Cahors, prélat diocésain, a célébré la messe pontificalement.

A 5 heures du soir, lesdites autorités se sont encore rendues dans la même église, sous l’escorte de la gendarmerie, pour assister à la procession solennelle et au Te Deum qui a été chanté au retour, en Actions de grâce à l’Etre Suprême des bienfaits dont il a comblé la France, et principalement de lui avoir donné le monarque auguste à qui elle est redevable de sa gloire et de sa prospérité.

Saint Napoléon, patron des guerriers. (DR)

A 8 heures du soir, toute la ville a été illuminée. Des danses et d’autres divertissements publics ont eu lieu jusque bien avant dans la nuit, aux cris répétés de « Vive l’Empereur ! » et ainsi s’est terminée la journée du 15 août 1806 » (Archives de Millau 2 D 36).

L’église avait cependant émis des réserves quant à l’appellation de cette fête de Saint-Napoléon, car ce Saint n’existait pas, aussi un cardinal italien retrouva en cherchant bien, dans le Martirologio Romano un Santo Néopolis, martyr du IVe siècle, prénom qu’il fit évoluer en Napoléo puis Napoléone (Vincent Petit, Saint Napoléon, un saint pour la nation, Napoleonica, la revue n°23, 2015).

Un saint inventé de toutes pièces 

Entre 1806 et 1813, les cérémonies de Saint-Napoléon furent assez modestes, fournissant surtout aux officiels locaux l’occasion de chanter les louanges de l’Empereur. Même si à Millau on vit dans un premier temps les choses en grand, ainsi peut-on lire pour la journée du 15 août 1807 : « A 6 heures, un banquet composé des autorités et des fonctionnaires publics de la ville a eu lieu dans la grande salle de la Maison commune, qui avait été décorée pour l’occasion par les soins de M. le Maire. Pendant le repas, M. Chanson, homme de lettres, a prononcé un discours qui a été applaudi. Des couplets composés pour la fête ont été chantés et des toasts à Sa Majesté l’Empereur et Roi, à ses immortels exploits, à Sa Majesté l’impératrice… ont été portés avec l’effusion de la joie et de la reconnaissance qui animaient tous les cœurs. A 8 heures, toutes les maisons de la ville ont été illuminées, et l’on distinguait l’Arc de Triomphe élevé devant la Maison commune, les inscriptions transparentes et relatives à la solennité, et les flammes qui dessinaient l’architecture du portail de cet édifice. A 9 heures, les autorités, également précédées des tambours, de la Musique et accompagnées de la force armée, se sont rendues sur la place publique, où un grand feu de joie avait été dressé.. MM. le Maire, le Président du Tribunal, et MM. les adjoints y ont mis le feu. Une grande quantité de grenades et de fusées volantes ont été tirées, un peuple nombreux, accouru de toutes les parties de la ville et des environs…faisait éclater son allegresse. Après le feu de joie, un feu d’artifice a été tiré au milieu des acclamations réitérées de « Vive l’Empereur, Vive la Paix ! »… A 10 heures du soir, un bal public a été ouvert par MM. le Maire et le commissaire de Police dans la salle du banquet ; ce divertissement a duré jusque bien avant dans la nuit, tandis que des farandoles nombreuses couraient la ville et y répandaient la gaieté » (Archives de Millau, 2 D36)

Gravure au burin d’Antoine Aubert (1812) « Astre brillant, immense, il éclaire, il féconde et seul fait à son grès tous les destins du monde. (DR)

Le soir du 15 août 1809, le général Solignac fit tirer à 8 heures du soir « un feu d’artifice sur la promenade de l’Ayrolle, tous les convives et une grande affluence de monde ont assisté à ce spectacle, et après le feu il a donné un bal qui s’est prolongé bien avant dans la nuit, et fait servir un ambigu magnifique » (Archives de Millau, 2 D 36). L’ambigu était un repas froid, ce nom oublié a été remplacé depuis par l’anglicisme « lunch ».

La rosière et l’ancien militaire

Le conseil municipal dans sa séance extraordinaire du 26 novembre 1807 fit suite à une nouvelle requête de l’empereur : « L’intention de Sa Majesté est que toutes les communes ayant plus de dix mille francs de revenu dotent, ce jour-là une fille sage qui sera mariée à un homme ayant fait la guerre, et dont le choix sera fait par les conseillers municipaux. Le conseil voulant répondre aux intentions bienfaisantes de Sa Majesté a d’abord cherché les individus à marier qui réunissent les qualités voulues par la lettre de Son Excellence (le ministre de l’Intérieur) et son choix s’est fixé sur le Saint-Jean Nazon, ancien militaire, pensionné retiré en cette ville, et sur demoiselle Jacquette Aldebert, de la même ville ; et ensuite, après avoir considéré les faibles ressources de la commune, il a été voté une somme de quatre cents francs qui constituera la dot de ladite Aldebert de la part de la commune »

La date du mariage fixée au 6 décembre à 14 heures, tout semblait donc réglé, les autorités se félicitant d’avoir trouvé un couple à marier et s’en être tirées sans trop compromettre la fragile équilibre du budget communal, mais voilà que 4 jours avant la cérémonie, le Maire eut le regret d’avoir à faire connaître « que le dit Nazon, après avoir accepté la proposition du Conseil sur son mariage a rétracté son consentement le jour d’hier, et qu’il est instant de trouver de nouveaux futurs à marier, si le chose est possible » (délibération communale 2 décembre 1807).

Tandis que le conseil municipal était dans l’embarras de trouver une nouvelle fille sage prête à marier avec un autre militaire, Jean Nazon, dix-jours seulement après la cérémonie prévue, se maria le 16 décembre, à l’âge de 37 ans  non pas avec Jacquette Aldebert, mais Jeanne-Marie Laval, 23 ans, originaire d’Aulas (Gard) qui vivait à Millau depuis environ deux mois nous dit l’état civil. Un coup de foudre sans doute.

Le conseil municipal après maintes recherches finit par trouver sa fille sage et son vaillant soldat en la personne de demoiselle Marie-Rose Aigoui, 26 ans et Pierre Marquès, 31 ans, tous les deux de Millau. Et le 6 décembre au soir « toutes les maisons de la ville ont été illuminées et l’on entendit avec satisfaction les cris répétés de « Vive l’Empereur » dans les rues et les places de la ville. » (Procès-verbal de la fête, Archives de Millau, 2 D 36). Tout était bien qui finissait bien, même si les années suivantes, il n’en fut pas de même.

Illustration extraite du « Journal amusant » (1907) © Gallica

En 1810 : « Le conseil municipal. le 8 mars…a seulement arrêté le mariage du Sieur Jean-François-Louis Peyre, militaire en retraite, de cette ville avec la demoiselle Marie-Jeanne Malet, attendu que sur vingt-six militaires en retraite retirés à Millau, il y en a vingt-quatre qui sont mariés et le vingt-cinquième, le sieur Jean Ozil, non marié, mandé par nous pour lui demander s’il serait dans l’intention de se s’unir à une personne qu’il eût en vue, et par là accomplir le second mariage à faire par la commune, nous a déclaré ne vouloir pas se marier ». Et l’on ne put qu’enregistrer la détermination du réfractaire.

En 1813, on célébra normalement la Saint-Napoléon, mais « si nous avons quelque chose à regretter dans ce beau jour qui nous rappelle celui où le plus grand Prince du monde a reçu la vie pour le bonheur de ses peuples, c’est de n’avoir pu exécuter son intention bienfaisante en mariant une rosière. En vain avons-nous cherché un militaire pour s’unir à une honnête fille, aucun n’a répondu à notre désir et à nos soins et ce mariage a été renvoyé à une autre fête » (Archives de Millau, 2 D 36).

Il a dû être renvoyé à une fête très éloignée dans le temps. Les feux de joie du moins en l’honneur de Napoléon allaient s’éteindre, avec la restauration des Bourbons, qui fêtèrent leur roi le 25 août soit à peine 10 jours après l’ancienne Saint-Napoléon. Il faudra attendre le coup d’Etat du 2 décembre 1851, pour que Louis- Napoléon Bonaparte (1808-1873) impose de nouveau le 15 août comme fête nationale en hommage de son grand-oncle et comme ciment unificateur du Second Empire.

Portrait de Louis-Napoléon Bonaparte © la documentation française, Lafosse d’après nature.

La nouvelle Saint-Napoléon (1852-1870)

Le 23 février 1852, un nouveau décret alors qu’on était encore très officiellement en république fit réapparaître la fête de Saint-Napoléon comme fête patronale et nationale. Le programme nous est rappelé par le journal de l’époque : « La fête sera annoncée, dès la veille, par une salve de sept coups de canon et par toutes les cloches de la ville qui sonneront à grande volée ; le jour de la fête, à quatre heures du matin, autre salve de sept coups de canon ; les cloches sonneront de nouveau à grand branle ; à cinq heures, les tambours battront aux champs, et à huit heures le rappel ; la compagnie de sapeurs-pompiers s’assemblera à huit heures et demie et se rendra, à neuf heures, devant l’hôtel de ville pour escorter les maires et adjoints jusqu’à l’hôtel de la sous-préfecture…le cortège se mettra a 9h45 en marche pour se rendre à l’église Notre-Dame, en passant par le boulevard de l’Ayrolle et la Grand Rue (rue droite) ; le cortège sera escorté par la gendarmerie et par les sapeurs-pompiers qui formeront la haie. A dix heures, grand-messe suivie d’un Te Deum. Après la cérémonie religieuse, le cortège rentrera à la sous-préfecture par le boulevard de la Capelle et celui du Mandaroux (actuel de Bonald).

A une heure, les tambours battront de nouveau le rappel ; les sapeurs-pompiers se réuniront sur la place du Mandaroux à une heure et demie et se rendront ensuite à la Grave où aura lieu le tir à la cible. Prix : un beau fusil de chasse.

Immédiatement après le tir, la compagnie se rendra sur la Place d’Armes (actuelle place Foch) où elle se rangera en bataille, et attendra la sortie de la procession pour lui servir d’escorte. Après la procession, course au sac sur la Place d’Armes (prix, une tasse en argent).

A huit heures du soir, illumination générale des édifices publics et des maisons particulières.

A huit heures et quart, réunion à l’hôtel de ville de tous les fonctionnaires et employés des diverses administrations, pour assister au feu de joie et au feu d’artifice, où ils se rendront escortés, comme le matin, par la gendarmerie et par les sapeurs-pompiers.

A huit heures et demie, feu de joie sur la place d’Armes, et à neuf heures, feu d’artifice sur la place du Mandaroux. Après le feu d’artifice, bal public à la mairie. Des secours seront distribués aux indigents. » (L’Echo de la Dourbie, 14 août 1852).

Cette première et nouvelle édition de la Saint-Napoléon fut contrariée par le mauvais temps. Si la matinée se déroula sans encombre, il n’en fut pas de même pour l’après-midi, comme nous le rappelle le correspondant de l’époque : « A une heure de l’après-midi, la compagnie des sapeurs-pompiers, ayant dans ses rangs, M. le Maire et ses adjoints, s’est rendue à la La Grave, où a eu lieu le tir à la cible. C’est le pompier Masclet qui a le plus approché du but ; il a été proclamé vainqueur et a reçu pour prix un beau fusil de chasse. Après les vêpres a eu lieu la procession des deux paroisses réunies. (A cette époque n’existaient que deux paroisses : Notre-Dame et Saint-François). Elle devait suivre toute la longueur des boulevards ; mais assaillie par la pluie, à la sortie de l’église Notre-Dame, elle a été obligée d’abréger son itinéraire. Dès ce moment, les averses qui, depuis le matin, tombaient par intervalles sont devenues si fortes et si fréquentes, qu’on a dû renoncer à continuer l’exécution du programme de la fête. La course au sac, le jeu de l’Oule, le feu de joie, le feu d’artifice, les illuminations et le bal public, ont été remis à demain dimanche ». (L’Echo de la Dourbie, 21 août 1852).

La course au sac et le jeu de l’Oule

Le 22 août, malgré un temps encore bien nuageux, ces réjouissances purent avoir lieu : « La course au sac a eu lieu a deux heures de l’après-midi, sur la Place d’Armes, en présence de MM. Loirette et Viguier, adjoints, qui devaient régler les conditions et être les juges du camp. Les prétendants étaient en si grand nombre qu’il a fallu les faire courir par groupes de cinq. Le vainqueur de chaque groupe a pris ensuite part à une course de ballottage, qui a été décisive. Une tasse en argent a été remise à celui qui a atteint en premier le but.

La foule a suivi avec beaucoup d’intérêt toutes les chances de la lutte, accueillant par des bravos le coureur qui arrivait le premier, et par des éclats de rire les malheureux traînards qu’une chute mettait hors de combat. 

Le jeu de l’Oule a eu lieu sur la place du Mandarous, vers les cinq heures. Il s’agissait d’aller, les yeux bandés, un bâton à la main, casser du premier coup un pot de terre suspendu à la corde d’un réverbère. Le prix de l’adresse était une montre en argent. Ici encore, les prétendants ont été très nombreux. Dès le début, les rangs pressés des spectateurs se ruant les uns sur les autres ont tellement rétréci le cercle réservé aux champions de l’oule, qu’il a été impossible de continuer le divertissement. Les sapeurs-pompiers ont tenté, mais en vain de faire reculer le flot des envahisseurs. L’infanterie n’ayant pu emporter la position, il a fallu avoir recours à une charge de cavalerie, qui a été exécutée avec un plein succès par les gendarmes. La foule a cédé en un clin d’œil et laissé le champ libre.

La place du Mandarous (en 1865). Photo de Bouillier « peintre-photographe)  (DR)

Après bien des coups de bâton perdus, dont un même s’est égaré sur une jeune fille, sans toutefois lui faire beaucoup de mal, un jouteur intrépide, doué sans doute de la seconde vue, a été droit à l’oule et l’a fait voler en éclats. Les zigzags des coureurs qui faisaient fausse route, l’ébahissement de ceux qui, rendus à la lumière, apercevaient le but bien loin derrière eux, les coups lancés dans le vide avec une vigueur digne d’une plus grande résistance, les pirouettes qui en étaient la suite, les cris de terreur poussés à la vue du bâton qui allait menacer à droite et à gauche la tête des spectateurs, toutes les péripéties de ce jeu piquant ont pendant plus d’une heure tenu en haleine et égayé la foule des curieux qui se pressaient sur la place et aux fenêtres. 

A huit heures du soir, les autorités et les fonctionnaires, escortés par la Gendarmerie et la Compagnie des sapeurs-pompiers, se sont rendus à la place d’Armes, où avait été dressé le feu de joie. Il a été allumé par M. le Sous-préfet et MM. les adjoints. Le cortège a ensuite assisté au feu d’artifice qui a été tiré sur la place du Mandaroux.

Les illuminations avaient commencé à la tombée de la nuit. On peut dire qu’elles ont été générales. Jamais, dans les fêtes publiques, nous n’avions une telle profusion de lampions et de verres de couleur. On remarquait le brillant éclairage de l’hôtel de la Sous-préfecture, de l’Hôtel-de-Ville, du Palais de Justice ; sur la place du Mandaroux, les deux fontaines et les lustres qui à chaque avenue avaient remplacé les réverbères, présentaient un très beau coup d’œil ; à la place d’Armes, la fontaine et les grilles de la halle avaient également été décorées et éclairées avec beaucoup de goût. Les habitants ont rivalisé de zèle et mis le plus grand empressement à illuminer leurs maisons » (l’Echo de la Dourbie, 28 août 1852).

L’ancienne halle et la place d’Armes (place Foch) (DR)

Quelques précisions sur certains lieux évoqués ici : l’Hôtel de Ville se situait à cette époque dans la rue droite appelée « Grand rue » près du Beffroi dans la  maison de Tauriac,  et ce, depuis 1794. Devenue vétuste et incommode, la mairie déménagea en 1856 dans l’Hôtel de Pégayrolles.

Les deux fontaines mentionnées sur le Mandarous étaient deux fontaines à vasques, qui, succédant à la fontaine centrale (obélisque qui est au cimetière), agrémentèrent le Mandarous de 1846 à 1855.

Les grilles de la halle sur la place d’Armes (Foch) étaient celles où se trouvait l’ancienne halle à grains qui fut supplantée par une nouvelle plus spacieuse créée en 1898 dans l’axe du boulevard Sadi-Carnot.

Reprenons avec notre chroniqueur : « Le dernier acte de la fête a été le bal public. La vaste salle de la Mairie était trop étroite pour recevoir la foule des danseurs et des danseuses ; c’était à peine si les quadrilles pouvaient se former. Bientôt même, l’encombrement a été tel qu’il a fallu transporter le bal sur la place du Mandaroux, où les danses ont duré jusqu’à onze heures. La Saint-Napoléon a été fêtée à Millau avec une pompe digne du grand nom dont la France vient de célébrer la mémoire. L’intérêt et la curiosité avaient été doublés par le désappointement que le mauvais temps a causé le dimanche précédent. Le public n’a pas été trompé dans son attente, aussi a-t-il rendu hommage à l’intelligence et à l’activité de ceux qui ont été les ordonnateurs de cette fête populaire. » (L’Echo de la Dourbie, 28 août 1852).

A suivre…

Marc Parguel

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